QUESTIONS / RÉPONSES
Les présupposés du Processus de Fondation, l’existence d’églises de conception ou d’orientation apparemment éloigné du schéma proposé peuvent interroger… Chaque situation, chaque observation de bâtiment, ou presque, peut apporter son lot de questions.
Le présent chapitre n’a pas la prétention de répondre à toutes les interrogations mais, au moins au plus couramment exprimées.
Les questions les plus … habituelles portent en général et en premier sur les connaissances et les compétences de l’époque médiévale. Le processus de Fondation semble considérer que les religieux ou les maîtres d’œuvre maitrisaient à la perfection les mathématiques, la trigonométrie, voire la cosmologie, puisque pour étudier leurs créations il nous faut aujourd’hui réaliser bon nombres de calculs… Cette impression est trompeuse car, bien évidemment aucun de nos moyens moderne n’existait à l’époque et aucun calcul mathématique n’était vraiment possible en système numérique romain ! C’est nous qui, pour remonter le temps devons “payer pour voir“ en quelque sorte, en empruntant ce chemin !
Les religieux ou maître d’œuvre connaissaient néanmoins parfaitement la géométrie et la science des nombres, héritées des philosophes grecs, et quelques règles géométriques romaines permettant de connaitre en un lieu donné les hauteurs du soleil en fonction du jour de l’année (Analemme de Vitruve). Ils ne firent donc jamais de calculs complexes et, de façon pragmatique, le Soleil, fut toujours leur meilleur “ordinateur“…
La Quadrature du cercle, ce symbole d’impossibilité, fut pourtant largement utilisé, et la conception médiévale d’une Terre plate mérite d’être définitivement oubliée… Pour eux, la Terre était ronde !
Les questions relatives à l’architecture sont, elles aussi, nombreuses. Certaines églises n’ont pas de portail à l’occident comme le propose le mode de fondation présenté mais uniquement un ou des portails latéraux. Cette particularité architecturale n’est pas, fort heureusement, en opposition avec le principe général. Elle est traitée au titre : Emplacement du grand portail.
Enfin, les bâtiments eux mêmes présentent des singularités qui semblent sortir des propositions de l’étude soit parce que ces églises sont mal orientées, soit parce qu’elles sont tordues à l’image très classique de la cathédrale de Quimper ou que, loin apparemment de quelque belle règle solaire, l’orientation de certaines d’entre-elles semble résulter de simples contraintes d’urbanisme bien antérieure à l’apparition de la religion chrétienne.
D’autres questions, bien sûr, peuvent se poser. ne manquez pas de me les faire connaître, car toute interrogation ne peut être que source d’élargissement et d’enrichissement du modèle proposé. Dans tous les cas, évidemment, je m’attacherai à leur apporter réponse.